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La coopération entre la Flandre et les Pays-Bas dans l’enseignement, un potentiel sous-exploité
19·10·23

La coopération entre la Flandre et les Pays-Bas dans l’enseignement, un potentiel sous-exploité

Cet article a été publié au départ sur le site de notre partenaire Les plats pays.

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

© dapaimages via canvas.com

Traductrice Sophie Hennuy

De très jeunes enfants accourent avec fierté pour montrer leur travail à l’étrange monsieur venu partager leur classe aujourd’hui. Il s’agit de l’invité de l’école primaire De Driesprong à Hoek, village de Flandre zélandaise, où Silke Vansant, originaire de Vorselaar (province d’Anvers), est institutrice stagiaire. Le visiteur admire leur travail et pose au passage une question suggestive: «Ce n’est pas trop dur de s’habituer à une institutrice avec un accent aussi bizarre?» Sa question est accueillie par un regard perplexe. «En fait, elle se débrouille plutôt bien», répond une petite fille.

Plus tard, dans un petit bureau, Silke Vansant explique qu’elle tenait à effectuer un stage de l’autre côté de la frontière. «J’ai choisi les Pays-Bas, parce qu’ils sont souvent en avance sur la Belgique, notamment au niveau de la pédagogie par le jeu. Il s’agit d’apprendre par la pratique avec du vrai matériel, à sa manière. J’ai toutefois été un peu déçue; peut-être parce que mes attentes étaient trop élevées. Ici, tout passe encore souvent par le papier et c’est la même chose pour tout le monde.»

Elle retire malgré tout certains éléments des Pays-Bas. «Ici, on examine vraiment ce que chaque enfant doit être capable d’accomplir et s’il est nécessaire de renforcer l’accompagnement», explique la jeune enseignante. «En Flandre, le principe est plutôt d’organiser des activités amusantes auxquelles nous fixons ensuite un objectif. Ici, nous réfléchissons de cette manière: j’ai tel objectif, que dois-je faire pour m’assurer que les enfants le maîtrisent?»

« Aux Pays-Bas, on examine vraiment ce que chaque enfant doit être capable d’accomplir et s’il est nécessaire de renforcer l’accompagnement. »

Selon elle, la Belgique pourrait aussi s’inspirer de l’autonomie des enfants néerlandais. «Aux Pays-Bas, les enfants n’entrent à l’école qu’à l’âge de quatre ans, en Belgique, à l’âge de deux ans et demi. J’ai l’impression que cela fonctionne. Chez nous, si les enfants ne sont pas encore capables de faire quelque chose, on s’en charge à leur place. Aux Pays-Bas, on est plutôt dans l’optique «l’enfant le fait lui-même ou, s’il n’y parvient pas encore, un autre enfant l’aide et ensuite seulement, un·e enseignant·e l’aidera.»


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