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Maxime Kinique : « Contribuer à combler le fossé entre Wallons et Flamands, c’est un honneur et une fierté »
24·01·24

Maxime Kinique : « Contribuer à combler le fossé entre Wallons et Flamands, c’est un honneur et une fierté »

En ce début d’année 2024, DaarDaar met en avant ses traducteurs et traductrices. C’est grâce à leur excellent travail que nous pouvons vous offrir quotidiennement le meilleur de la presse flamande en français, et ce, depuis plus de huit ans !

Retrouvez toutes les traductions de Maxime Kinique pour DaarDaar ici.

Temps de lecture : 3 minutes
Fanny Dubrulle
Auteure

Comment est né ton intérêt pour les langues? 

Mon intérêt pour les langues en général, et la traduction en particulier, est né à l’occasion… des retenues du mercredi après-midi auxquelles l’élève turbulent que j’étais était convié plus souvent qu’à son tour ! Ces retenues se déroulaient souvent sous la surveillance de mon professeur de néerlandais, qui, pour m’occuper, me proposait des exercices plus difficiles que ce qu’il m’était demandé de faire en classe, dont des exercices de traduction. Les traducteurs et traductrices sont réputés plutôt calmes, mais je suis la preuve vivante qu’on peut être turbulent et aimer la traduction ! Outre le néerlandais, je parle également l’anglais et l’allemand.

Pourquoi t’engages-tu dans DaarDaar ?

Ce qui m’intéresse dans le métier, c’est traduire des textes bien rédigés et portant sur un large spectre de sujets. Cette approche se marie parfaitement avec les textes que Joyce et Aubry me proposent de traduire : depuis que je collabore avec DaarDaar, je ne me souviens pas d’avoir refusé un projet au motif que le sujet traité ne m’intéressait vraiment pas. Je ne dis pas que cela n’est jamais arrivé, car ma mémoire n’est pas infaillible, mais ces refus de ma part ont dû être très, très rares. Pour le reste, comme beaucoup, je suis sidéré par le fossé de méconnaissance qui sépare Wallons et Flamands sur le plan culturel, et consacrer une partie de mes activités professionnelles à contribuer à combler ce fossé est pour moi une évidence, un honneur et une fierté. 

Quels sont tes sujets de prédilection ?

Je suis un passionné de sport (tennis, tennis de table, cyclisme, etc.) : lorsqu’un texte sur un sujet sportif m’est confié, c’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je l’accepte ! L’actualité politique et les textes relatifs au monde du travail et à des questions telles que le bien-être au travail, l’équilibre vie privée-vie professionnelle ou encore la réduction du temps de travail m’intéressent également beaucoup.

Quelle est ton expression néerlandaise préférée ? 

J’en citerai deux : « vechten tegen de bierkaai » et « in de hoek zitten waar de klappen vallen ». La première parce que je suis un amateur de bières, et la seconde parce que c’est une expression tellement concrète qu’on peut facilement imaginer la scène décrite si on appréhende cette expression au premier degré.

Apprenez des expressions flamandes en français grâce aux dessins animés « Pardon? »

Quelle est l’expression néerlandaise la plus difficile à traduire ? 

Je sèche, désolé !

Quel est l’article qui t’as le plus marqué et pourquoi ?

Je me souviens d’avoir traduit pour DaarDaar un article où l’auteur disait pis que pendre du cyclisme belge. D’après lui, nos coureurs, Remco Evenepoel et Wout van Aert en tête, étaient peut-être de formidables athlètes, mais à qui il manquait quelque chose pour inscrire leurs noms au palmarès des courses réellement prestigieuses. J’avais trouvé que cet article était injuste et témoignait d’une profonde méconnaissance du sport de haut niveau, et Remco et Wout allaient me donner raison de manière éclatante : quelques mois plus tard, le premier pouvait se targuer d’avoir remporté Liège-Bastogne-Liège, le Tour d’Espagne et les championnats du monde et le second, d’avoir écrasé le Tour de France de sa puissance, de sa polyvalence et de son omniprésence !

Plus la Flandre est folle de vélo, plus les résultats sont décevants

Quels sont tes conseils, tes outils favoris pour apprendre le néerlandais ?

Je ne serai pas très original, mais s’il y avait une formule magique ou une recette miracle, cela se saurait : lire, regarder le journal télévisé sur les chaînes flamandes, s’inscrire à des tables de conversation, partir en Erasmus en Flandre ou aux Pays-Bas (pour ma part, j’avais jeté mon dévolu sur Leiden), travailler dans un environnement bilingue, ne pas avoir peur de s’adresser à ses collègues néerlandophones dans leur langue maternelle, leur demander de vous corriger si vous commettez des erreurs, etc.    

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