Le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) qualifie l’évolution de la situation en Turquie d’inquiétante. « Le fait de révoquer des magistrats et des professeurs est comparable à ce qui se faisait sous le régime nazi ».
Le ministre-président flamand a aussi qualifié de « totalement inacceptables » les propos tenus par le porte-parole de l’ambassade de Turquie à Bruxelles, qui a affirmé que le gouvernement flamand soutenait le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen qualifié de terroriste. »Le fait que le régime d’Erdogan révoque en masse des recteurs, des professeurs des universités et des magistrats est comparable à ce qui se faisait sous le régime nazi » estime-t-il. Dans l’émission « De Wereld vandaag » sur Radio 1 (VRT) le ministre-président flamand estime que ces pratiques sont incompatibles avec celles d’un Etat de droit.
« Je sais que le régime nazi, à un moment donné à révoqué des magistrats et des professeurs, c’est la première chose qu’ils ont fait lorsqu’ils ont envahi la Pologne, c’est révoquer des professeurs. Je ne dis pas que la Turquie est un régime nazi, mais que ce sont des pratiques qui sont totalement incompatibles avec une démocratie et un Etat de droit ».
Selon Geert Bourgeois, « avec de telles pratiques, il n’y a pas de place pour la Turquie dans l’Union européenne. Si la Turquie prend la direction qu’elle semble prendre aujourd’hui, si ce pays viole les valeurs, les droits et les libertés qui nous unissent au sein de l’UE alors il est clair pour moi qu’un tel pays n’a pas sa place au sein de l’UE ». Pour Geert Bourgeois, il faut l’exprimer très clairement à Ankara.
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