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La professionnalisation du cinéma flamand porte ses fruits
06·10·22

La professionnalisation du cinéma flamand porte ses fruits

Cet article a été publié au départ sur le site de notre partenaire Les plats pays.

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

Photo by Samuel Regan-Asante on Unsplash

Il aura fallu du temps et beaucoup d’insistance de la part des réalisateurs et des producteurs pour qu’un véritable fonds dédié au cinéma voie le jour en Flandre. Mais après un départ tardif, les progrès réalisés par la Région dans ce secteur en vingt ans sont en tous points remarquables.

Impossible cette année, lors du lancement du plus célèbre festival de cinéma au monde, de passer à côté des gros titres. Pendant plusieurs jours, la presse n’a eu d’yeux que pour la Belgique, qui « marquait l’histoire du festival ». Et pour cause: pas moins de trois films (un record) concourraient pour la Palme d’or! Le pays rentrera finalement de La Croisette avec trois distinctions dans son escarcelle.

C’était la première fois que des cinéastes flamands remportaient la même année le prix du Jury (Les Huit Montagnes) et le Grand prix (Close) – le deuxième après la Palme d’or. Et pour couronner le tout, le dernier film des frères Dardenne – une coproduction flamande – remportait le Prix spécial du 75e anniversaire.

En manque d’inspiration ? Regardez notre sélection de films flamands !

« Ce n’est pas un miracle, nous n’avons pas encore trouvé le Saint-Graal », ironisait Karla Puttemans, du Fonds audiovisuel de Flandre (VAF). « Il faut y voir la combinaison de plusieurs facteurs: des circonstances favorables, du talent et le soutien apporté au secteur. Nous jouissons actuellement d’une très bonne réputation à l’étranger. »

Sang, sueur et larmes

Il n’en a pas toujours été ainsi. Karla Puttemans est la responsable «contenu» du VAF, un organe qui gère les financements alloués aux films, aux séries télévisées et aux jeux vidéo, et qui offre également un accompagnement personnalisé aux jeunes cinéastes. Karla joue un rôle unique dans l’organisation: elle était là dès le début, lorsque le VAF a été fondé en 2002, mais a également contribué aux efforts de lobbying ayant conduit à sa création 10 ans plus tôt.

Au début des années 1990, la Flandre n’avait pas de véritable industrie cinématographique. Même si le financement de projets auprès du gouvernement fédéral était techniquement disponible depuis les années 1960, il était bien malaisé de trouver son chemin dans les méandres administratifs de la procédure. Les sociétés de production étaient peu nombreuses et l’aide structurelle inexistante. Les films réalisés à l’époque l’ont été grâce à la persévérance des cinéastes et de producteurs, qui ont versé sang, sueur et larmes.

« Stijn Coninx: Dans les années 1980, on produisait environ trois films par an. »

« Vous aviez un producteur, parfois un assistant, et c’était tout! », explique le réalisateur Stijn Coninx. Amusé, il se souvient avoir participé au mouvement qui réclamait du début des années 1990 la création d’une fondation. «Dans les années 1980, on produisait environ trois films par an. J’ai été l’assistant-réalisateur de presque tous les films réalisés pendant cette période


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