1. Pour toi, la Flandre c’est quoi?
La Flandre m’a toujours émerveillée par la beauté de ses villes, l’accueil de ses habitants, et sa riche scène musicale. La Flandre, ce sont les pistes cyclables entre Gaasbeek et Beersel, ce sont les films en VO sous-titrés en néerlandais. Ce sont les r roulés des présentateurs.trices télé – je craque :-) – La Flandre, c‘est aussi le lieu de vie de la majeure partie de ma famille. D’Anvers à Alost, en passant par Malines. J’étais toujours fasciné d’entendre ma famille basque, parler aussi bien néerlandais que français. Petit, je ne distinguais même pas cette frontière linguistique. C‘était naturel de se comprendre. Puis, ces réformes d’Etat qui n’en finissaient plus m’ont bouleversé, en tant que Bruxellois aux origines multiples.
Le zinneke en moi ne souhaite qu’une chose : découvrir un peu plus ce bouillon de culture nordique, bien loin des discours politisés.
2. Que symbolise DaarDaar pour toi?
DaarDaar, c‘est un projet d’avenir basé sur la liaison et la compréhension de l’Autre. Un projet inspirant pour toutes les personnes, d’où qu’elles viennent, et qui relaie une idée claire du vivre ensemble. Que lisent nos voisins flamands aujourd’hui ? Qu’en pensent-ils ? Pourquoi y a t il une telle différence de lecture et de compréhension des sujets de sociétés entre francophones et flamands ? En réalité, DaarDaar est une démarche citoyenne d’éducation permanente qui va à la rencontre de nos voisins, et qui s’inscrit dans la durée grâce au travail acharné de toute l’équipe et des traducteurs.
Daardaar propose aux lecteurs de faire une pause, prendre le temps de comprendre certains sujets d’actualités, vus du Nord, et chatouiller l’esprit critique.
Daardaar est aujourd’hui indispensable dans un paysage médiatique lissé, et devient la prolongation idéale d’un travail d’analyse journalistique de qualité.
3. Pourquoi t’es-tu engagé dans DaarDaar?
Daardaar, c‘est un projet qui me propulse dans l’univers des possibles !
Imaginez une seule seconde le type de public que nous rencontrons… des francophones qui veulent en savoir plus sur la Flandre, des néerlandophones disposés à mieux expliquer – s’il le fallait – certaines visions culturelles, économiques, politiques…
Des dizaines d’activités connexes peuvent être créées sur base de ces émulsions ; des quiz culturels, des échanges nord/sud plus marqués, des soirées impro bilingues… !
Sans oublier la communauté germanophone ! DaarDaar a ce petit quelque chose de magique qui offre, sans prétention aucune, un accès gratuit et neutre, à tout un paysage médiatique méconnu par les autres communautés. Et rien que pour cela, promouvoir ce projet aux milliers de lecteurs quotidiens marque mon engagement dans le projet pour les années à venir. Vivons curieux et restons en paix !