Tout a commencé par une publication Facebook selon laquelle un homme accompagné d’un chien noir tente d’attirer des enfants aux abords de certaines écoles limbourgeoises. Pour tenter d’apaiser l’inquiétude des parents et des enseignants, un établissement primaire de Berbroek a diffusé une lettre sur le réseau social. Un message qui a toutefois eu l’effet inverse…
Les premières inquiétudes se sont faites ressentir au sein des écoles de Lummen et Herk-de-Stad, dans le Limbourg, rapporte le quotidien régional Het Belang van Limburg (HBvL). D’après une rumeur, un individu tenterait ces derniers jours d’attirer des élèves en vue de les enlever. Un parent aurait essayé de l’interpeller, mais l’homme serait alors parti sans rien dire.
L’histoire s’est propagée comme une traînée de poudre, pour atteindre les communes de Lummen et Herk-de-Stad. Très vite, les versions se multiplient. Des enfants rentrent chez eux avec des histoires de camionnette. D’après le témoignage d’un parent, relayé par HBvL, les élèves joueraient à se faire peur, racontant qu’un homme cherche à les kidnapper pour les violer.
Pour tenter d’éviter l’hystérie générale, la direction de l’école de Berbroek a décidé de contacter l’agent de quartier, qui lui a déconseillé de communiquer formellement à ce sujet, estimant qu’une telle mesure pourrait davantage semer la panique. Entre temps, une rumeur de meurtre commençait déjà à faire surface, ce qui poussa le comité des parents à tout de même publier une lettre sur Facebook.
Les prévisions de l’agent de quartier se sont révélées correctes: parents et enfants ont été pris de panique. La police espère désormais calmer les esprits en publiant les résultats de son enquête sur la présence présumée d’un kidnappeur. D’après les informations du HBvL, il ne s’agirait en fait que d’un grand malentendu.