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Dose booster pour les ados : pourquoi la Flandre n’a pas attendu la Belgique
08·02·22

Dose booster pour les ados : pourquoi la Flandre n’a pas attendu la Belgique

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

(cc) Pixabay

À partir de cette semaine, les adolescents pourront obtenir leur dose booster. La Flandre n’attend donc pas l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour entamer sa campagne. Pour la plus grande satisfaction de nombreux adolescents, qui ne se soucient pas uniquement de pouvoir partir au ski. « Ce que nous voulons, c’est retrouver au plus vite une vie normale. »

L’intention initiale du gouvernement flamand était de lancer dès la fin de cette semaine la campagne de la dose booster pour les 12-17 ans, mais celle-ci pourra débuter encore plus tôt que prévu. À Gand, par exemple, les jeunes pourront déjà recevoir leur dose ce mercredi après-midi. Dans bien d’autres communes, dont Knokke-Heist et Retie, cela sera possible dès jeudi. D’autres communes encore, comme Aalter, ont établi une liste d’attente en ligne, où les candidats pourront s’inscrire afin que tout se déroule sans encombre.

Cependant, les adolescents ne recevront pas d’invitation formelle. « Ni par e-mail, ni sur leur e-box », précise Joris Moonens, porte-parole de l’agence flamande des soins de santé. « Chaque centre de vaccination réfléchit individuellement à la manière dont il compte s’organiser. Certains centres proposeront de prendre rendez-vous en ligne, tandis que d’autres organiseront des journées d’ouverture sans rendez-vous. Il est donc recommandé de s’informer sur les canaux des différents centres de vaccination, qui communiqueront dans les prochains jours. »

Dose booster pour les ados : le mauvais signal des autorités

En revanche, il importe que les parents remplissent et signent un formulaire disponible sur le site www.laatjevaccineren.be. « C’est une question de consentement libre et éclairé, explique M. Moons. Nous faisons signer ce document parce que l’EMA n’a pas encore approuvé le vaccin pour les adolescents. Sans ce document, pas d’injection. »

La Flandre n’attend donc pas l’avis de l’Agence européenne des médicaments. « Nous lançons la campagne parce que neuf autres pays européens ont jugé important de protéger les jeunes de cette manière, justifie le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke (CD&V). Nous devons être en mesure d’offrir une dose booster à ceux et celles qui le souhaitent. »

Un booster pour garder le contrôle de la situation

Pierre Van Damme, vaccinologue à l’université d’Anvers, confirme l’utilité de cette dose booster pour les adolescents. « Ces dernières semaines, une trentaine d’adolescents ont dû être hospitalisés. Une dose supplémentaire du vaccin aurait pu éviter cela. Les chiffres à l’école le démontrent clairement : en septembre, la circulation du variant delta restait sous contrôle car les jeunes venaient de se faire vacciner. Aujourd’hui, le vaccin est bien moins efficace, et le variant omicron circule bien. Une piqûre de rappel permettra de limiter cette circulation plus rapidement. »

Pour de nombreux adolescents, cette piqûre est nécessaire pour partir au ski pendant les congés de carnaval qui approchent : en Autriche notamment, la preuve de vaccination pour les moins de 18 ans n’est valable que si la dernière piqûre remonte à maximum 7 mois. En Région flamande, les chiffres officiels font état d’un taux de double vaccination de 87 pour cent chez les 12-17 ans.

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