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Communauté germanophone: une coalition gouvernementale à deux ou à trois?
13·06·24

Communauté germanophone: une coalition gouvernementale à deux ou à trois?

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

(c) Belga

Laurence Hamels
Traductrice Laurence Hamels

Quelle coalition dirigera la Communauté germanophone à l’avenir? Telle était la question qui se posait au lendemain des élections du Parlement de la Communauté germanophone dimanche dernier. Le vainqueur Oliver Paasch (ProDG) avait préalablement fait part de son intention de mener des entretiens exploratoires avec plusieurs partis potentiels. Quelques jours après les élections, le président du ProDG et celui du parti chrétien-démocrate CSP ont émis un communiqué de presse conjoint indiquant que les mandataires élus avaient débuté des entretiens en vue de la formation d’une éventuelle coalition.

Il ressort de ces discussions qu’« il n’existe pas d’obstacle insurmontable à une telle coalition. Les deux parties ont estimé que les points de convergence sur le fond sont suffisants pour poursuivre les discussions sur une coalition dans les jours à venir », selon le communiqué de presse. Les deux principales formations politiques de la DG (Communauté germanophone) disposent conjointement de 13 sièges : 8 pour ProDG et 5 pour le CSP. Sur cette base, les têtes de listes Oliver Paasch et Jérôme Franssen souhaitent proposer à leurs instances de former ensemble le noyau d’une future coalition. Ils ont également indiqué que des entretiens relatifs à un accord de coalition auraient lieu au cours des jours à venir. « À cet effet, les questions abordées portent essentiellement sur le fond de l’accord de coalition. Le CSP et ProDG veulent mener ensemble des discussions honnêtes et ouvertes avec le SP, le PFF et Ecolo pour éventuellement ouvrir leur majorité à un troisième partenaire. » Oliver Paasch et Jérôme Franssen ont indiqué qu’« il est souhaitable, dans la perspective des négociations à venir sur la trajectoire budgétaire à Bruxelles, de mettre en place le plus rapidement possible un gouvernement commun capable d’agir pour notre communauté. » Le communiqué de presse ne fait toutefois pas mention d’éventuels entretiens en vue d’une coalition avec Vivant. Préalablement aux élections, les deux vainqueurs avaient déjà exclu toute collaboration avec ce parti, pressentie particulièrement difficile compte tenu du manque de points de convergence.

Interrogé lundi après-midi par le quotidien GrenzEcho, Gregor Freches, tête de liste du parti libéral PFF, a déclaré ne pas avoir encore reçu d’invitation. Toutefois, il se tiendrait à la disposition des partis en vue de discussions. « Outre ProDG, nous sommes le seul parti à ne pas avoir perdu lors de ce scrutin. Il convient d’en tirer les conclusions nécessaires », a-t-il confié. Les libéraux germanophones seraient ainsi disposés à rejoindre une coalition, « mais nous ne voulons pas d’une alliance à n’importe quel prix. »

ProDG arrive largement en tête des élections du Parlement de la Communauté germanophone  de dimanche, réalisant une progression de presque 6 points de pourcentage et 29,1 pour cent des voix qui a permis à la formation du ministre-président sortant, Oliver Paasch, de passer de 6 à 8 de sièges. En revanche lors des élections communautaires, le CSP avait perdu 3,4 pour cent, tombant sous la barre des 20 pour cent, avec 19,8 pour cent. Lors des élections de 2019, le CSP avait décroché 6 sièges, contre 5 actuellement.

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