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Des poils sur le menton, des kilos en trop: Kim Clijsters se livre au sujet de sa péri-ménopause
27·06·24

Des poils sur le menton, des kilos en trop: Kim Clijsters se livre au sujet de sa péri-ménopause

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

(c) Capture d’écran Instagram 

Auteur
Noëlle Michel
Traducteur⸱trice Noëlle Michel

Sur son compte Instagram, Kim Clijsters, l’ancienne championne de tennis, se montre très ouverte au sujet de sa périménopause, cette période (parfois longue) durant laquelle le corps des femmes devient infertile. « Dans mon cas, cela s’est traduit par des bouffées de chaleur, quelques kilos en plus, ne pas toujours me sentir au top et voir mon cycle s’arrêter. » Elle constate aussi d’autres changements : « Ces deux poils, sur mon menton… Chaque fois que je les arrache, deux jours plus tard ils sont de retour ! Et j’ai des varices. »

Kim Clijsters partage son histoire pour aider les femmes qui se sentent incomprises. Elle-même a attendu avant d’en parler à une amie. « J’ai commencé à me renseigner, à écouter des podcasts, un vrai soulagement ! C’est à ce moment-là que j’ai compris : j’étais probablement en plein dedans. »

« Vieillir paisiblement »

Malgré les côtés moins agréables, elle reste positive. « Des amies un peu plus âgées me disaient déjà, ces dernières années : “Tu verras, quand tu auras 40 ans, c’est là que ça commence. C’est le début de la décrépitude.” Eh bien, je suis ravie d’en apprendre davantage à ce sujet, j’espère pouvoir vieillir paisiblement. »

Elle n’est pas la seule célébrité flamande à témoigner franchement de sa traversée de la (péri)ménopause : Faut pas me chercher, a lancé Evi Hanssen, présentatrice, autrice et actrice de 45 ans, en début d’année sur les réseaux sociaux. « Le cycle peut devenir irrégulier, et on souffre de symptômes vagues comme des idées sombres, des troubles du sommeil ou des douleurs articulaires. Comme elles ont encore leurs règles, de nombreuses femmes ne font pas le lien avec la ménopause. Ou bien elles ne sont pas encore prêtes à ouvrir les yeux. »

De son côté, Katja Retsin, également présentatrice et autrice, a créé un podcast sur le sujet. Quant à Gwendolyn Rutten, ancienne présidente de l’Open VLD, elle a évoqué très ouvertement le jour où elle s’est mise à pleurer comme une Madeleine dans sa voiture : « Pas de chagrin, mais de bonheur. Parce que, pour la première fois depuis un an, j’avais la certitude que je n’étais pas en train de devenir folle, explique-t-elle. Je venais d’être diagnostiquée : c’était la ménopause. »

Un mélange de peur et de honte

Leen Steyaert, consultante en ménopause, se réjouit que des célébrités témoignent ainsi sans détour. « Je leur tire mon chapeau ! dit-elle. Ces femmes sont sous les projecteurs, et en prenant la parole, elles montrent qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel. »

Cela fait 15 ans que Leen Steyaert tente de briser le tabou autour de ce sujet. « C’est une période difficile pour de nombreuses femmes. Elles ressentent souvent de la honte. Elles associent la ménopause avec le fait de ne plus être attirantes, de ne plus être sexuées. Elles luttent contre ce sentiment d’injustice, parce qu’elles veulent rester fortes. Les femmes sont désireuses de plaire, elles ne veulent décevoir personne. »

La peur est aussi présente : « Elles ne savent pas ce qui arrive à leur corps. Comme les symptômes évoqués par Kim Clijsters : ces varices, ces poils. La méconnaissance de notre propre corps engendre des angoisses. Plus on en parlera, mieux ce sera. »

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