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30·05·17

Site du Parlement bruxellois: une version néerlandaise truffée de fautes

Temps de lecture : 2 minutes

C’est le Vlaams Belang qui relaye cette information à grands coups de communiqués de presse : le site internet du parlement bruxellois, parlement.brussels, serait à l’image de la mentalité des autorités régionales de la capitale, qui considéreraient le néerlandais comme une langue de second rang.

Difficulté d’accès à la version néerlandaise

Le président du groupe parlementaire du Vlaams Belang au Parlement Bruxellois, Dominiek Lootens, est l’auteur de ce communiqué repris par de nombreux médias flamands. Il décrit d’abord la difficulté d’accéder à la version néerlandaise du site. Celui-ci a subi un lifting il y a quelques jours. Problème : «lorsqu’on arrive sur le site, on tombe immédiatement sur la version française». Pour le Vlaams Belang, «cela démontre une fois de plus que les autorités bruxelloises considèrent le néerlandais comme une langue de second rang.»

Pour le parti d’extrême-droite, le fait de ne pouvoir choisir la version néerlandaise qu’en passant par la page francophone «contrevient à la législation linguistique qui stipule clairement que la page d’accueil du site doit être bilingue, et que celle-ci doit laisser au visiteur la possibilité de sélectionner sa langue. Et quand on arrive sur la version néerlandaise du site, c’est à pleurer.»

Beaucoup de fautes

Mais ce n’est donc pas tout : «lorsqu’on parvient à localiser le bouton qui mène à la version néerlandaise, on tombe sur des fautes de néerlandais». Le premier titre qui saute aux yeux est : «Vandaag’s vergaderingen». Ce «’s» qui suit «vandaag» est tout simplement faux en néerlandais et constitue un malheureux calque de l’anglais (comme dans «today’s meetings»). Aussi, le titre «actualiteiten van de werkzaamheden», qui traduit mal «actualités des travaux» fait mal aux yeux du néerlandophone, pour qui le mot «actualiteit» se rapporte uniquement à un sujet important pour l’opinion publique à un moment donné.

Autre détail piquant relevé par Dominiek Lootens : toutes les adresses e-mail des collaborateurs du parlement étaient uniquement pourvues de l’extension française @parlbru.irisnet, et non de la version néerlandaise @bruparl.irisnet. Ce problème a été résolu entre-temps, sauf chez un parlementaire… et il a fallu que ça tombe sur un membre de la N-VA, en l’occurrence Johan Van den Driessche.

«On pourrait se dire qu’il ne s’agit que de détails, mais pour le Vlaams Belang, cela démontre une fois de plus que les autorités bruxelloises ne prennent pas la loi linguistique au sérieux et qu’ils continuent de considérer le néerlandais comme une langue de second rang», conclut le parti.

Article écrit avec l’aide bien nécessaire de notre traducteur Fabrice Claes et de notre responsable des traductions Guillaume Deneufbourg

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