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L’homme enragé car il n’y avait plus de Jonagold au Aldi réagit: « Mes enfants ne veulent plus me voir »
22·01·21

L’homme enragé car il n’y avait plus de Jonagold au Aldi réagit: « Mes enfants ne veulent plus me voir »

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

Isopix / Denis Closon

Le week-end dernier, un homme est entré dans une colère noire à cause d’une rupture de stock de pommes au supermarché. Sa tirade a fait le tour de la toile. À présent, le trublion souhaite présenter ses excuses au magasin.

« La séquence, qui s’est répandue comme une trainée de poudre en Belgique, a gâché ma vie. Et celle de mon épouse, au passage. Notre fille, notre fils et nos beaux-enfants ne veulent plus me voir. Ils me reprochent de m’être emporté de la sorte chez Aldi. Ils me prennent pour un cinglé. J’aimerais pourtant leur expliquer la raison de ma colère. C’est pourquoi je souhaite donner ma version des faits à travers la presse. J’espère ainsi renouer les liens entre nous. »


Si l’homme est littéralement sorti de ses gonds au supermarché de Furnes (Flandre orientale) samedi passé, ne trouvant pas de Jonagold au rayon fruits et légumes – scène devenue virale –
c’est néanmoins dans le respect et le calme qu’il nous reçoit.

Jeté en pâture sur internet

Le sexagénaire, qui préfère être décrit comme l’homme qui a pété une durite au Aldi plutôt que de dévoiler son identité, reconnaît ses torts sans ambages. « De la honte ? Oui, je regrette évidemment d’avoir taxé l’employée du supermarché de grosse connasse. J’en suis sincèrement et profondément désolé, et je compte bien aller présenter mes excuses au magasin pour ce dérapage. Mais cette colère ne fait pas de moi un meurtrier pour autant. Par ailleurs, si l’employée m’avait gentiment indiqué où se trouvait le beurre de cuisine au lieu de me snober,
l’incident n’aurait pas eu lieu. Et si les Jonagold n’avaient pas été en rupture de stock non plus, bien sûr. » (rire jaune)

Malgré tout, il ne garde aucune rancœur envers l’employée qui, selon ses dires, l’a poussé à bout. « Pour moi, l’incident était clos une fois les portes du supermarché franchies après mes courses. Ce genre de disputes survient sans doute au quotidien à divers endroits. Et puis on criait des deux côtés, vous savez ! L’affaire a ceci de particulier que ces altercations, en temps normal, ne sont jamais filmées pour être publiées sur le web ensuite. J’ai 65 ans, et je ne savais pas qu’internet et les réseaux sociaux pouvaient avoir une telle répercussion. »

Pink Lady, la pomme pourrie du libre-échange

Après un coup de téléphone de ses enfants, qui lui ont informé que la vidéo avait été publiée en ligne, le ciel lui est tombé sur la tête. « Si on filme ce genre de séquence, la moindre des choses, c’est de garder la vidéo pour soi. Ou à la limite, de la montrer à un camarade. Dans la nuit du dimanche, je n’ai pas fermé l’œil. À six heures du matin, je me trouvais à la porte du commissariat pour porter plainte contre la personne qui a tout filmé. » Le client mécontent, dans l’œil du cyclone médiatique depuis la semaine dernière, n’est pas contre l’idée d’un procès. « Mais c’est le parquet qui décidera. Avant toute chose, je voudrais que les images disparaissent d’internet pour de bon. »

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