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Les provinces flamandes divisées par les mesures sanitaires
25·11·21

Les provinces flamandes divisées par les mesures sanitaires

L’interdiction d’organiser des soirées en Flandre orientale ne sera pas suivie par la gouverneure anversoise, Cathy Berx

« Seules des mesures telles que la limitation des contacts, le télétravail, le respect des distances et le port du masque permettront de réduire le nombre de contaminations. »

Corona : « Ce genre de décision provinciale ne fera pas une grande différence »

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

Pixabay

Auteure
Laurence Hamels
Traductrice Laurence Hamels

Pendant les quatre prochaines semaines, Carina Van Cauter, gouverneure de Flandre orientale, interdit les fêtes et les événements non encadrés par des professionnels. Sont particulièrement visées les activités organisées par des mouvements de jeunesse et des clubs de sport. Dans la province d’Anvers, une telle mesure n’est pas à l’ordre du jour, précise la gouverneure, Cathy Berx.

Les événements organisés par des professionnels ainsi que les soirées dans des clubs et boîtes de nuit étant soumis aux règles fédérales contre le coronavirus, ils peuvent encore avoir lieu en Flandre orientale.

En revanche, concernant les fêtes non encadrées par des professionnels, Carina Van Cauter déclare : « À ce genre d’occasion, les gens portent un masque. Ils restent debout, boivent un verre en écoutant de la musique, et ils retirent leur masque de temps en temps pour avaler une gorgée. En théorie, c’est faisable, mais dans la pratique, on voit que ces règles ne sont pas respectées. »
Madame Van Cauter s’est entretenue avec les bourgmestres et des représentants des services compétents afin d’évaluer les risques liés à ces activités. « La cellule de crise provinciale m’a conseillé de suspendre ces événements, et c’est ce que nous avons décidé. »

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Familles, écoles, entreprises

Dès à présent, les non-professionnels ne sont pas autorisés à organiser des fêtes ou des soirées dansantes en Flandre orientale, et ce, jusqu’au 26 décembre. « Ensuite, il sera probablement de nouveau permis d’organiser des fêtes, mais cela dépendra des efforts fournis par chacun »,, ajoute madame Van Cauter.

L’arrêté de police prévoit notamment une amende allant jusqu’à 500 euros ou une peine de travail de 20 à 300 heures. Mais la gouverneure flandrienne espère qu’il ne sera pas nécessaire de recourir aux sanctions.

Une telle mesure n’est pas à l’ordre du jour dans notre province, indique la gouverneure anversoise, Cathy Berx. « Actuellement, c’est surtout au sein des familles, des écoles et des entreprises que le virus se propage. Il est tellement répandu que ce genre de décision provinciale ne fera pas une grande différence. Seules des mesures telles que la limitation des contacts, le télétravail, le respect des distances et le port du masque permettront de réduire le nombre de contaminations. Et, bien entendu, ce n’est vraiment pas le moment d’organiser ce genre de fêtes ou d’y participer. »
Par ailleurs, Cathy Berx ajoute que le nombre de contaminations à Anvers est proportionnellement un peu plus faible qu’en Flandre orientale. « On suppose qu’une certaine immunité collective n’y est pas étrangère. En outre, il se peut aussi que de nombreux cas ne soient pas détectés, car les centres de suivi des contacts sont débordés. »

Confusion

Les porte-parole des zones de première ligne anversoises ont rapporté à la gouverneure que la confusion régnait concernant les règles de quarantaine pour les écoliers. Actuellement, seuls les enfants qui présentent des symptômes sont testés. La quarantaine n’est imposée à toute une classe que si, au cours d’une période de sept jours, l’enseignant ou au moins quatre élèves sont testés positifs. « Certains parents en déduisent que leur enfant peut se rendre à l’école à condition qu’il n’ait pas de symptôme, même si des membres de la famille sont contaminés. Or, comme l’enfant est considéré comme contact à haut risque, il est tenu d’observer une quarantaine. Évidemment, cette confusion favorise la propagation du virus. »

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