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2015, année du terrorisme
29·12·15

2015, année du terrorisme

Temps de lecture : 3 minutes Crédit photo :

(cc) Beverly

Joyce Azar
Auteure

En France, des attentats terroristes meurtriers ont ébranlé le pays en janvier et en novembre, menant notamment à l’instauration de l’Etat d’urgence. Ce véritable choc sismique n’épargnera pas la Belgique, considérée comme une plaque tournante du trafic d’armes, et pointée du doigt pour son incapacité à gérer les cellules islamistes sur son territoire. 

La Belgique, plaque tournante du trafic d’armes?

Le 21 août dernier, un attentat est évité de justesse dans un Thalys reliant Amsterdam à Paris. Pour les enquêteurs français, il ne fait guère de doutes que le terroriste présumé a acheté sa kalachnikov en Belgique. Notre pays est depuis longtemps considéré comme une plaque tournante du trafic d’armes. Mais qu’en est-il vraiment? Le journaliste de la VRT Philippe Heymans fait le point sur la situation.

Terrorisme : pourquoi encore la France?

Alors que début 2015 des attentats terroristes frappent la rédaction du Charlie Hebdo ainsi qu’un supermarché cacher, la France est une nouvelle fois visée par des attaques sanglantes et minutieusement programmées en novembre de la même année. Les opérations meurtrières sont toutes revendiquée par l’organisation Etat islamique. Mais pourquoi la France est-elle une cible privilégiée? Le journaliste du Newsmonkey Mick Van Loon tente de répondre à cette question délicate.

Divisée en 19 communes, Bruxelles pose problème

En novembre, l’enquête sur les attentats de Paris mène rapidement à Bruxelles, et plus particulièrement à la commune de Molenbeek. La France remet en question la capacité des forces de l’ordre belges à lutter contre le terrorisme. Deux jours avant les attaques, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon s’inquiétait déjà de la situation et pointait du doigt la multiplicité des zones de polices et des communes de l’agglomération bruxelloise. Ses propos, passés inaperçus dans les médias belges, avaient été relevés par le politologue et co-fondateur de DaarDaar, Vincent Laborderie.

La peur, c’est surtout dans la tête

Durant la semaine qui a suivi les attentats du 13 novembre, la peur a envahi une bonne tranche de la population. De nombreuses personnes ont préféré éviter les lieux publics ou les grands événements sportifs et culturels. La crainte et l’angoisse ressentie par certains était-elle toutefois justifiée? Pourquoi ces sentiments prennent-ils parfois le dessus? La journaliste du Morgen, Sara Vandekerckhove, a questionné des psychologues pour tenter de trouver une explication à ce phénomène de société.

Quand la psychose asphyxie Bruxelles

Le samedi 21 novembre, le niveau d’alerte de la menace terroriste est levé à 4, soit le maximum, pour l’ensemble de la Région bruxelloise. D’après les autorités, la menace est « sérieuse et imminente ». Une grande majorité de commerces, de cinémas, de salles de concerts ou de centre sportifs ferment leurs portes. Le métro est mis à l’arrêt. La population est appelée à éviter les lieux à forte concentration. Le lendemain, Charles Michel annonce la fermeture des écoles jusqu’à nouvel ordre. Bruxelles se retrouve totalement paralysée. Face à cette situation inédite, l’éditorialiste du quotidien Het Laatste Nieuws, Jan Segers, s’interroge sur la pertinence des mesures de sécurité et l’impact qu’elles ont sur la capitale.

Belgique: les raisons d’un échec imminent

Alors que tous les yeux sont rivés vers Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Paris, le quotidien français Le Monde publie un éditorial cinglant intitulé « La Belgique, une nation sans Etat? », mettant en avant les dysfonctionnements institutionnels de notre pays. Aux yeux de Bart Eeckhout, ces critiques sont blessantes à plusieurs titres, mais le plus grave est probablement que Le Monde a raison. Le journaliste se demande ainsi si la complexité de la structure d’État de la Belgique ne laisse pas de trop grandes brèches dans la sécurisation de la capitale de l’Union européenne.

Les piliers de l’Etat de droit français vacillent

La France n’est pas non plus épargnée par les critiques concernant la manière dont elle a décidé de lutter contre le terrorisme depuis les attentats. Le pays a notamment annoncé au Conseil de l’Europe qu’il comptait contrevenir à la Convention européenne des droits de l’Homme et à la Charte des droits fondamentaux. Une conséquence de l’État d’urgence que l’éditorialiste Jose Masschelin du Laatste Nieuws juge inquiétante. A ses yeux, le président François Hollande a perdu les pédales. Le trépied séculaire de la nation, Liberté-Égalité-Fraternité, vacille.

Durant la période des fêtes de fin d’année, DaarDaar vous propose chaque jour une rétrospective sur un thème qui a marqué 2015, une sélection qui provient des nombreux articles que nous avons pris soin de traduire pour vous tout au long de l’année.

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