Il y a 100 ans jour pour jour, les Flamands avaient effectué la même démarche que celle récemment entreprise par les Catalans: décréter unilatéralement l’indépendance. Les conditions étaient toutefois très différentes, puisque la Belgique se trouvait alors en pleine guerre mondiale. L’évènement est relaté sur le site de vrtnws, dans une opinion signée par l’historien Bruno Yammine.
Le 2 septembre 1914, Berlin annonce son soutien au Mouvement flamand. La mesure a notamment pour objectif de faire bonne impression auprès des Néerlandais qui avaient opté pour la neutralité. Le 16 décembre, les instructions sont élargies : l’Allemagne sera désormais « le fidèle ami et protecteur » des Flamands.
Mais selon Bruno Yammine, le résultat escompté n’est pas au rendez-vous, le Mouvement flamand ne semblant pas être aussi anti-belge que prévu. Les Allemands décident alors de changer de stratégie, en convaincant les Flamingants qu’en cas de défaite de l’Allemagne, les Belges francophones feraient disparaître le néerlandais du pays.
La propagande allemande parvient ainsi à créer de petites cellules « activistes » dans quelques villes. Face à ces « activistes » ayant opté pour une collaboration avec l’Allemagne, se forment des groupes de flamingants « passifs », refusant de s’allier à Berlin.
Premier succès
L’Allemagne connaît une première réussite dans sa tentative de séduire les Flamands lorsqu’en 1915, elle annonce la réouverture de l’Université de Gand. Contrairement à avant, les cours seraient désormais donnés en néerlandais, une exigence émise de longue date par les plus fervents flamingants.
Le 21 mars 1917, les Allemands vont encore plus loin… Découvrez la suite de l’article sur le site de notre partenaire FlandreInfo.be.