Quel parti obtiendra quel portefeuille ministériel ? A combien de postes chaque parti a-t-il droit ? Ces postes se valent-ils tous ? Alors que les négociations se poursuivent en vue de la formation d’un gouvernement Vivaldi, le journaliste politique de Terzake (VRT), Pieterjan De Smedt, nous explique comment les différentes compétences fédérales sont partagées.
Sept partis négocient actuellement un accord gouvernemental, et la distribution des portefeuilles ministériels. Ceux-ci devront être répartis de façon équilibrée entre les socialistes du PS et du SP.A, les libéraux du MR et de l’Open VLD, les écologistes Ecolo et Groen, et les chrétiens démocrates du CD&V.
L’objectif des négociateurs est d’aboutir à la mise en place du nouveau gouvernement fédéral pour le 1er octobre prochain.
Un système à points
Le partage des compétences fédérales est basé sur un système de points appelé le système D’Hondt. Chaque parti possède ainsi un « budget » pour « acheter » des postes. Au plus un parti a obtenu de sièges lors des élections, au plus il peut revendiquer des postes.
Les partis ont donc chacun une certaine valeur, mais les différentes fonctions en ont une aussi. Au plus la fonction est importante, au plus elle a de la valeur. Ainsi, la Régie des bâtiments ne vaut par exemple pas autant que la Santé publique.
Pas une science absolue
Selon ce système, le poste de Premier ministre vaut 1,5 points. Ceux de vice-Premier ministre et de commissaire européen en valent tout autant.
La fonction de « simple » ministre vaut, elle, 1 point. C’est également le cas du siège du président de la Chambre des représentants. La présidence du Sénat ainsi que les fonctions de secrétaires d’Etat valent pour leur part un demi-point.
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