Pendant que certains élus affirmaient ne pas pouvoir annuler d’événements sur la base d’un simple avis, les principales institutions culturelles du pays prenaient leurs responsabilités et fermaient leurs portes.
Depuis lors, nos politiques – à Bruxelles comme ailleurs – n’ont pas vraiment brillé par leur fermeté ou la clarté de leur communication. La semaine dernière, le ministre-président Rudi Vervoort (PS) esquissait encore un sourire lorsque nous l’interrogions sur les mesures de soutien aux entreprises.
De son côté, pendant une journée entière, le ministre Alain Maron (Ecolo) ajoutait de la confusion à la confusion en se fourvoyant dans les cas de contamination à la maison de repos La Cambre.
Au moment d’écrire ces lignes, un bienfaiteur chinois offre à nos médecins et au personnel infirmier les masques dont ils ont si cruellement besoin.
On peut s’en réjouir, car nos chères autorités fédérales avaient passé une commande auprès d’un acheteur manifestement incapable de tenir ses promesses. Plusieurs grandes entreprises ont décidé de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre, dont des enseignes comme Decathlon.
Un lock-down dans les faits, donc.
Un lock-down dans les faits, donc. Lorsque vous lirez ces quelques lignes, nous saurons peut-être si les décisions du gouvernement ont été suivies. On peut s’interroger sur le dynamisme de ceux que nous nous sommes choisis pour représentants. J’ai toujours défini la démocratie comme l’élection, toutes les x années, de ceux dont je pense qu’ils seront le plus à même de nous représenter au Parlement, mes proches et moi.
Et de prendre à ma place les décisions qui s’imposent. Ces derniers jours, soit ils n’ont rien décidé, soit ils l’ont fait trop tard. Mais que cela ne nous empêche pas, nous citoyens, de montrer le bon exemple.
Serrons-nous les coudes. Et nous surmonterons cette épreuve.
En restant autant que possible à la maison, en prenant soin de nous et surtout des autres. De la meilleure manière qui soit. Au cours des prochaines semaines, une chose sera au moins aussi importante que le gel hydroalcoolique et les masques FFP2 : la solidarité. A fortiori dans une ville comme Bruxelles, où tant de gens sont à la peine.
Une ville, aussi, où tant de séniors (sur)vivent dans l’isolement. Les premières initiatives ont déjà été prises. Nous vous en parlerons bientôt. En attendant, montrons l’exemple, serrons-nous les coudes. Et nous surmonterons cette épreuve.