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04·02·16

Les juifs délaissent la commune de Schaerbeek

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

(c) Thomas Quine

 

 

Joyce Azar
Auteure

En l’espace d’un an, deux synagogues ont été mises en vente dans la commune bruxelloise de Schaerbeek. D’après le Consistoire central israélite de Belgique (CCIB), quasiment plus aucun juif n’habite encore dans le quartier de la Gare du Nord.

La synagogue de la rue Rogier est à vendre. L’année dernière, une autre synagogue, située sur la rue du Pavillon, a été vendue. Si les deux lieux religieux se distinguent – la première est Ashkenaz, dédiée aux rites d’Europe orientale, la seconde est Séfarade, branche méditerranéenne du Judaïsme – cette vente successive démontre tout de même que quelque chose ne tourne pas rond.

Le CCIB se garde toutefois de donner plus d’information. « Nous avons également appris que la synagogue était à vendre. Elle est la propriété de la communauté locale. Mais nous ne souhaitons pas en communiquer davantage », déclare Michel Laub. « C’est un sujet sensible ».

« Il n’y a quasiment plus de juifs dans ce quartier », poursuit Michel Laub. « Pourtant, cette partie de Schaerbeek près de la Gare du Nord fut à une époque un important quartier juif. La plupart d’entre eux déménage maintenant ailleurs à Bruxelles ».

Les raisons du départ

La synagogue de la rue du Pavillon a été inaugurée en 1970. Elle était destinée aux membres de la communauté Séfarade, dont les aïeuls vivaient en Espagne et au Portugal.

Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont quitté les lieux. « Ils se sont déplacés principalement vers Uccle et Ixelles », indiquait récemment Daniel Natan, l’un des représentants de la communauté, dans les colonnes du journal La Capitale.

D’après lui, la présence d’une importante communauté musulmane a également poussé les juifs au départ. « Les membres de notre communauté disent qu’ils ne se sentent plus en sécurité. Mais cette perception est fausse, car d’après ce que je sais, il n’y a presque pas eu d’incidents antisémites ».

Une autre raison qui a mené à la vente de la synagogue de la rue du Pavillon réside dans les coûts élevés d’entretien du bâtiment.

Article source sur le site de Brusselnieuws

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