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DaarDaar, menacé de disparition
11·12·18

DaarDaar, menacé de disparition

Temps de lecture : 2 minutes
Auteur⸱e

Chers lecteurs, chères lectrices,
Chers et chères fidèles de DaarDaar,

Vous n’êtes pas sans savoir que DaarDaar, le site qui se propose de jeter des ponts entre les communautés linguistiques de notre pays en publiant (quotidiennement et gratuitement) des traductions françaises d’articles et d’éditoriaux provenant des médias flamands, est à la recherche d’un mode de fonctionnement pérenne depuis sa création.

Le principe de notre action est relativement rudimentaire : côté rentrées, nous bénéficions d’aides et de subventions publiques, auxquelles s’ajoutent les très généreuses contributions de nos lecteurs, notamment lors du crowdfunding, lancé il y a deux ans. Côté dépenses: notre abonnement à l’ensemble des quotidiens de la presse flamande, les droits d’auteurs dont nous devons nous acquitter pour publier les traductions, les frais liés à la conception et à la maintenance de notre site et la rémunération des traducteurs. Entre les deux, pour faire tourner la boutique, une équipe de dix citoyens motivés et dynamiques, tous bénévoles, mus par la seule volonté d’aider les deux régions de notre pays à mieux se comprendre.

Depuis trois ans, nous travaillons d’arrache-pied, en prenant régulièrement contact avec tous les relais politiques possibles et imaginables, en lançant des campagnes de soutien auprès de nos lecteurs, en mettant sur pied diverses initiatives. La plupart ont été couronnées de succès, mais aucune d’entre elles ne nous a, jusqu’ici, vraiment permis de générer des revenus dignes de ce nom.

Nous nous sommes aussi lancé, voici quelques semaines, dans un programme de coaching très prometteur pour jeunes entreprises sociales, « Seeds » de Coopcity, par lequel notre équipe bénéficie d’un excellent accompagnement, qui devrait, nous l’espérons, ouvrir de nouvelles perspectives.

Mais voilà, en attendant une intervention providentielle, il se trouve aujourd’hui que la situation budgétaire de DaarDaar est difficile : après avoir investi l’intégralité des dons reçus de nos lecteurs dans le fonctionnement du site, nous avons épuisé la quasi-totalité des aides et subventions publiques auxquelles nous avions droit. 

Vous l’aurez peut-être d’ailleurs constaté, les activités de DaarDaar se sont considérablement réduites ces dernières semaines. Cette baisse significative de la fréquence de nos publications n’est donc pas le fruit du hasard : nos moyens nous obligent à revenir à une version plus légère de DaarDaar, avec moins d’articles, et bientôt plus aucun sous licence.

En attendant l’aboutissement du projet Coopcity, l’écrivain belge Thomas Gunzig ainsi qu’une vingtaine de personnalités belges du monde médiatique, culturel et académique, ont tenu à exprimer leur solidarité avec DaarDaar via une lettre ouverte.

Nous aurons dans ce cadre besoin de vous, peut-être plus que jamais, notamment pour relayer autant que possible cet appel au soutien. Car ce projet, avant d’être le nôtre, est aussi et surtout le vôtre.

L’équipe dévouée de DaarDaar 

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