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Comment la VRT et la RTBF collaborent-elles?
29·12·17

Comment la VRT et la RTBF collaborent-elles?

Temps de lecture : 2 minutes Crédit photo :

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Aubry Touriel
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Boulevard Reyers, 52, Bruxelles. Une adresse, deux médias. Après l’entrée principale, un long couloir : à gauche, la VRT, à droite, la RTBF. Cette passerelle est-elle tout ce qui reste en commun entre les médias publics francophones et néerlandophones de Belgique ?

« Quand je compare le journal télévisé de la RTBF à celui de la VRT, les thèmes abordés y sont souvent différents, c’est un monde parallèle », lance Ivan De Vadder, journaliste politique à la VRT. Comparons par exemple les titres des JT de la VRT (19h) et de la RTBF (19h30) de ce 27 décembre.

Du côté francophone, la RTBF fait sa une avec la polémique autour de Theo Francken (N-VA) et le renvoi de Soudanais. Avec le sous-titre « la majorité est coincée », la RTBF interviewe Gérard Deprez (MR) qui émet de vives critiques à l’encontre du secrétaire d’État à l’Asile et à la migration. La VRT entame quant à elle son JT avec une vidéo sur les dangers des vélos speed pedelecs à la suite d’un accident mortel dans le Brabant flamand. Il faudra attendre 12 minutes 30 avant de parler de Theo Francken, avec comme sous-titre : « L’Open VLD et le CD&V soutiennent Theo Francken. » L’exemple est parlant.

« Prisonnier de sa propre communauté »

Les sujets communs aux deux journaux télévisés ont souvent trait à la politique fédérale. « Même si la politique fédérale est en général toujours couverte par les deux, j’ai remarqué qu’une citation au JT du soir à la VRT va arriver à la RTBF, mais toujours avec un décalage plus ou moins long », explique Jean-François Herbecq, éditeur du site RTBF info qui a travaillé 19 ans à la VRT.

C’est une autre histoire pour les sujets communautarisés ou régionalisés comme l’enseignement, la politique sociale, la mobilité. Ces thèmes sont rarement abordés, s’ils se passent de l’autre côté de la frontière linguistique. Et c’est logique selon Ivan De Vadder : « On est prisonnier de notre communauté, c’est très difficile d’en sortir. On y vit, on regarde la télévision et les journaux. Souvent, on n’a pas les mêmes sensibilités que les autres. »

Joyce Azar, chroniqueuse à la RTBF et journaliste à la VRT, illustre ces différences de perception : « En général, les sorties de Theo Francken choquent beaucoup moins les médias flamands que les médias francophones, sans parler des questions comme le survol de Bruxelles, la fusion des zones de police à Bruxelles pour ne citer que quelques exemples… »

>> Lisez la suite de cette analyse sur le site de notre partenaire Flandreinfo.be

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