1. Pour toi, la Flandre c’est quoi?
La Flandre ce n’est pas Francken, De Wever, Van Langenhoven le Belang et la N-VA. La Flandre à travers le seul prisme des médias francophones n’est pas celle que je connais ni apprécie. Quand je pense à elle, je me revois enfant, jouer dans le stadspark anversois, flâner sur la digue d’Ostende ; adolescent, le film « Daens » à l’école, mes premières vacances entre amis (sans parents !) à la côte ; adulte, des soirées dans mon kot étudiant passées à regarder « De slimste mens », ma passion pour l’œuvre littéraire et démocratique de David van Reybrouck…et DaarDaar.
2. Que symbolise DaarDaar pour toi?
DaarDaar symbolise ce pont entre la Flandre à la fois diabolisée et fantasmée. DaarDaar est une fenêtre ouverte sur l’Autre, notre voisin.e, notre collègue, notre ami.e si proche et pourtant si loin. DaarDaar est une réponse au simplisme et réductionnisme. DaarDaar est un hymne à la complexité, un pont qui nous permet de sortir de notre zone de confort francophone.
3. Pourquoi t’es-tu engagé(e) dans DaarDaar?
Comme dans chaque belle histoire, un peu de hasard et une belle rencontre. Celle du fondateur et président David Charlier sur les bancs de l’ULB. La suite ? Un voyage de 9 mois en Asie du sud-est lors duquel je tombe sur un article de la RTBF qui mentionne le lancement de DaarDaar. Dès mon retour, je recontacte David en lui proposant mes services comme…traducteur. Il accepte que je rejoigne le collectif, mais comme responsable partenariat et financement, proposition que j’accepte avec joie. Quatre ans plus tard me voilà toujours, plus motivé que jamais.
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