1. Pour toi, la Flandre c’est quoi?
Pour moi la Flandre c’est une région que j’aime découvrir et que je souhaite encore découvrir davantage, car bien que proche de Bruxelles, je ne la connais pas si bien. Je ne consulte pas ses médias, je ne regarde pas ses séries télé qui ont l’air pourtant de qualité, bref, je baigne dans un environnement très exclusivement francophone. Il y a clairement la barrière de la langue qui joue.
2. Que symbolise DaarDaar pour toi?
DaarDaar est une ouverture vers la Flandre et un tremplin pour comprendre ce qui se passe à côté de chez nous. C’est aussi et surtout un rempart contre les préjugés que l’on a par rapport à ses voisins parce que notre vision du flamand est parfois très stéréotypée.
3. Pourquoi t’es-tu engagé(e) dans DaarDaar?
Parce que ce média me semble indispensable dans le contexte belge. Quand j’ai entendu de DaarDaar pour la première fois lors de son lancement en 2015 (avant de faire partie du projet), je me suis dit qu’il était fou que quelque chose de similaire n’existe pas déjà.
Plus généralement, je suis assez frustrée de ne pas être bilingue en néerlandais. Bien qu’ayant eu des cours de flamand depuis la troisième maternelle, puisque j’ai toujours vécu à Bruxelles, je suis très mal à l’aise lorsqu’un flamand m’aborde dans la rue. J’ai des connaissances théoriques, mais je n’ai jamais suffisamment pratiqué cette langue. Il y a donc tant de choses à améliorer selon moi en Belgique au niveau de l’enseignement, des médias, et de la culture, pour que nos univers ne soient pas si cloisonnés.
J’assume différents rôles dans DaarDaar, qui vont de la réalisation de vidéos de promotion, à la publication d’articles sur le site, en passant par la coordination et le suivi de nos réunions d’équipe.
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