1. Pour toi, la Flandre c’est quoi?
C’est la région où j’ai grandi, et où j’ai appris le néerlandais. J’y ai passé les 18 premières années de ma vie, et, outre mon pays natal qu’est le Liban, la Flandre demeure pour moi le lieu d’où je viens. J’y retourne régulièrement, et reste proche de ses habitants et de sa culture. Plus globalement, la Flandre est à mes yeux une région dynamique, un endroit qui bouillonne et qui vit une constante évolution. J’apprécie particulièrement la créativité de sa population, notamment dans les secteurs artistique, cinématographique ou encore celui de la mode. Son monde politique, aussi, me passionne au quotidien.
2. Que symbolise DaarDaar pour toi?
DaarDaar, c’est un peu mon troisième enfant. Je l’ai vu naître, je l’aide quotidiennement à grandir, à se faire apprécier et à être bien entouré. L’équipe qui lui permet aujourd’hui d’évoluer et de s’affirmer dans le paysage médiatique est d’ailleurs constituée des meilleurs parrains, marraines et tuteurs qui soient! Mais DaarDaar me permet aussi avant tout de rapprocher les deux communautés dans lesquelles j’ai un pied bien ancré. On l’a souvent dit: DaarDaar est une passerelle, un pont médiatique qui tente en toute modestie d’atténuer le fossé qu’il peut y avoir entre les deux côtés de la frontière linguistique.
3. Pourquoi t’es-tu engagé(e) dans DaarDaar?
Ce projet m’est tout de suite apparu comme une évidence. Je travaillais déjà depuis un certain temps pour flandreinfo.be, le site en français de la radio-télévision publique flamande, VRT. DaarDaar m’offrait toutefois la possibilité d’apporter un supplément à cette actualité, en proposant des analyses et des papiers d’opinion venus du nord. Ce genre d’articles permettent aux francophones de dépasser l’obstacle de la langue, et dès lors de se rapprocher des Flamands, ou du moins de mieux les comprendre, à travers un reflet de la société et du monde politique qui n’est pas toujours décemment relayé par les médias francophones. Aujourd’hui, le succès de DaarDaar prouve d’ailleurs toute l’utilité de ce média. Il me conforte aussi personnellement dans mon engagement.