La décision du président américain de se retirer de l’accord sur le climat de Paris fait la une de tous les journaux flamands. Avec cette annonce, les États-Unis s’isolent de plus en plus sur la scène diplomatique internationale. DaarDaar vous propose une revue de presse.
De Morgen : Le schisme semble total
David Criekemans, professeur de politique internationale, analyse la décision de Donald Trump. Selon lui « America First » s’est transformé en « America isolated ». Il prévoit que des pays comme la Chine, l’Union européenne et le Brésil collaboreront de plus en plus alors que Donald Trump sera mis en touche.
De Standaard : L’Antarctique se brise mais Trump ne plie pas
Dans un billet d’opinion, le journaliste Ruben Mooijman explique que Donald Trump fait exactement ce qu’il reproche aux partenaires de l’OTAN, à savoir, un comportement déloyal : « Dans ce cas-ci aussi, il est question d’un objectif commun auquel tous les pays contribuent en fonction de leur capacité. Voilà pourquoi c’est incompréhensible que les États-Unis mettent de côté cet accord qui pourrait être crucial pour notre prospérité et notre bien-être. Ça ne change rien qu’il laisse la porte entre-ouverte vers des négociations. Un accord reste un accord. »
De Tijd : Trump pousse les États-Unis dans l’isolement
Le journaliste Jean Vanempten craint que l’accord ne tombe à l’eau sans le soutien financier américain. Il rappelle que les États-Unis s’étaient engagés à assumer une partie des coûts de l’accord climatique pour les pays en développement. « Le reste du monde a affirmé haut et fort qu’il se tenait à l’accord, la Chine, l’Inde et l’Europe semblent sures d’elles. Mais est-ce que cela sera encore le cas si les dollars américains disparaissent ? »
Gazet Van Antwerpen : Il l’a vraiment fait
« Va-t-il abandonner ou pas ? Jusqu’au tout dernier moment, il semblait hésiter et il a tenu comme à son habitude le monde en haleine […] », peut-on lire dans ce quotidien anversois. Selon les journalistes Christine de Herdt et Tommy Huyghebaert, Donald Trump a réagi comme les médias américains l’avaient prédit.
Het Nieuwsblad : America first et le reste peut crever
Le journaliste Peter Mijlemans estime que les États-Unis ont complètement perdu leur considération sur la scène internationale : « On n’est pas une super-puissance seulement avec le pouvoir militaire. Ce statut exige également d’avoir du crédit au niveau international. Ce crédit était déjà en train diminuer, maintenant il a complètement disparu. »