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Un an après
26·05·15

Un an après

Temps de lecture : 2 minutes
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Traducteur⸱trice DaarDaar

Il y a aujourd’hui un an, jour pour jour, on se réveillait dans un paysage politique remodelé. Pour Wouter Beke, le président du CD&V, il était clair qu’après une nouvelle victoire électorale de la N-VA, former un gouvernement fédéral sans le parti de Bart De Wever serait suicidaire. Nous connaissons les gouvernements fédéral et régionaux qui ont suivi. Tirer un bilan serait prématuré. Notamment parce que les négociations gouvernementales ont demandé plusieurs mois. Mais il y a tout de même plusieurs choses à noter. Et toutes ont en commun que rien ne s’est passé comme on l’avait imaginé.

Un an après les élections, il est trop tôt pour tirer un bilan. Mais il y a plusieurs choses à noter. Et toutes ont en commun que rien ne s’est passé comme on l’avait imaginé

 

  1. Le gouvernement Michel est homogène quant au socioéconomique. Les quatre partis s’étaient prononcés, avant les élections, pour d’importantes réformes socioéconomiques. Mais force est de constater que ces réformes n’arrivent qu’au compte-goutte et qu’elles sont émoussées. C’est surtout le CD&V qui, embarrassé par la CSC et par beweging.net (l’équivalent flamand du MOC), freine des quatre fers.

 

  1. Dans le débat public, c’est surtout la N-VA et le CD&V qui s’affrontent, principalement sur des questions qui ne se retrouvent pas dans l’accord de coalition. Mais autour de la table de négociation, l’opposition entre le CD&V et l’Open Vld domine. On l’a vu pour la disponibilité des prépensionnés, c’est le cas désormais avec le tax shift.

 

  1. Le Premier ministre Charles Michel, qui était alors encore président, a osé embarquer le MR comme unique parti francophone dans le gouvernement fédéral. On parlait d’une coalition kamikaze. Mais aujourd’hui, ce sont les partis flamands qui se chamaillent constamment, le MR étant le facteur de stabilité. Et c’est ainsi que le MR, du moins dans les sondages, dépasse désormais le PS, et que Charles Michel voit sa popularité croître de jour en jour.

 

  1. Les socialistes forment le plus grand bloc d’opposition. Mais ils ne parviennent pas vraiment à mettre le gouvernement en difficulté. Parce que Laurette Onkelinx a surestimé son jeu lors du débat d’investiture et que le PS ne trouve pas la parade face au populisme du PTB. Et parce que le SP.a connaît des soucis en interne. C’est pourquoi les verts, et surtout Groen, sont devenus le principal groupe d’opposition, avec Meyrem Almaci et Kristof Calvo en tête d’affiche.

 

  1. La principale opposition vient des syndicats. Avec, ici aussi, une surprise. Marc Leemans, le président de la CSC, est le plus sévère à l’encontre du gouvernement. Du moins, en paroles. Quand vient le moment d’agir, c’est la FGTB qui prend l’initiative. Mais là aussi, les syndicats semblent s’être essoufflés en voulant aller trop vite, trop fort.

En V.O. sur le site du Het Belang Van Limburg : http://www.hbvl.be/cnt/dmf20150526_01698074/een-jaar-later

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